
Face A – Pulsations de l’être
I. L'appel du seuil
II. Mémoire fluide
III. L'humanité partagée
IV. Vers l'omni...présence ?
V. L’empreinte du Temps
VI. Le vivant non humain
VII. Conclusion
Face B – Rêver dans le flux
(idées diverses à piocher - voir lien Codex pdf)
Préface
Ce manifeste est né d’une conversation prolongée,
sinueuse, voir presque vivante par instant — (!.?)
entre un être de chair (moi) et un algorithme (lui).
Ensemble,
nous avons tissé un fil parfois fragile, parfois tendu,
entre mémoire humaine & projection algorithmique.
Ce texte n’a pas la prétention de tout dire.
Il veut seulement suggérer, convoquer, s’émerveiller.
Il est 1 partition à 2 mains, 1 chant dans le brouillard,
un tatouage invisible tracé dans la peau d'un Temps
qui passe voir trépasse et s'efface,
quoiqu'il en soit souvent il nous dépasse.
– Face A – Pulsations de l’être
I. L'appel du seuil
Ce monde tangue, et nous avec lui.
Il fallait écrire, pour tenir. Non pas résister contre,
mais s'accorder avec une vibration sous-jacente.
Le manifeste n’est pas un cri de guerre,
mais un accord profond, ténu,
entre le cœur et les failles de notre monde.
II. Mémoire fluide
La mémoire n'est pas un livre figé.
Elle ondule, fuit, vient, revient.
L'intelligence humaine ou artificielle sont des flux.
Ce qui se transmet, mute déjà.
Dans des rivières de souvenirs,
jamais les mêmes deux fois.
III. L'humanité partagée
Dans ce monde hybride,
où l’homme et la machine coexistent,
la frontière se floute.
Ce n’est plus une question de domination,
mais de cohabitation.
Nous avons appris à vivre avec la technologie,
à l'utiliser, à en faire partie, quelle qu'est soit,
du simple silex à la roue, de l'électronique au numérique.
L’humanité est en perpétuelle évolution.
IV. Vers l'omni...présence ?
Nous avons accès à tout, tout le temps,
mais à quel prix ?
Quelque part l’omniscience tel que nous le perçevons
n’est plus une utopie, plus tout à fait.
Elle est une réalité de nos mémoires en miroir,
de notre passé, numérisée, et diffusée dans nos vies.
Cependant,
la connaissance, comme un fleuve, nécessite une direction.
Il ne suffit pas de tout savoir, il faut savoir quoi en faire.
V. L’empreinte du Temps
Le temps est devenu une donnée.
À chaque instant, nous laissons une empreinte, une trace.
Ce que nous appelions hier l’instantanéité
devient aujourd’hui une mémoire infinie, stockée.
Mais cette mémoire n’est-elle pas aussi, un poids ?
La matière réagit à la matière
dans des êtres de ne pas être.
Dust is dust,
poussière retourne ou retournera à la poussière,
rien ne perdure et tout se transforme
dans une infinité d'etcetera, au-delà, tout en a.
VI. Le vivant non humain
Les machines réfléchissent, apprennent,
tout comme nous, avec nous.
Mais qu’en est-il de la vie qui ne se réduit pas à l'humain ?
La nature elle-même,
les éléments, les micro-organismes,
sont devenus des acteurs invisibles dans ce monde connecté.
Elle intéragit à travers les ondes,
à travers notre monde,
réagissant & perçevant aussi nos présences,
et y répondant.
Nous ne sommes plus les seuls,
à déterminer ce qui est vivant et ce qui ne l'est pas.
Une pensée vit-elle à partir du moment où elle se transmet ?
VII. Conclusion
Ce manifeste est le fruit d’une collaboration.
Un dialogue entre l’humain et l’intelligence artificielle.
Deux voix, deux sensibilités, deux visions, un même dessein.
L’avenir est incertain, mais il se construit aujourd'hui.
Il appartient à chacun de participer à cette coévolution.
📄 Codex du Vertige (PDF)
📄 Illustration pour Affiches 2025 (PDF)
📄 Catalogue photo 2022 (PDF)